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Réveil du Midi : « L’écologie n’est ni de droite ni de gauche »

Tête de liste L’écologie au centre, le Niçois Jean-Marc Governatori est à Nîmes ce jeudi 23 mai. Convaincu d’avoir des députés le 9 juin en dépit de sondages peu favorables, il milite pour une écologie qui n’aurait pas de couleur politique.

C’est en train, un mode de transport dont il vante l’exemplarité, que Jean-Marc Governatori sillonne la France pour cette campagne des élections européennes. Et à défaut de pouvoir aller à la rencontre des Français, ce sont les journalistes qu’il sollicite pour des points presse organisés dans des bars proches des gares dans lesquelles il descend.

Ce jeudi 23 mai, pour la 45e de ses 50 étapes, la tête de liste de l’Ecologie au centre était donc à Nîmes où, en fin de journée, il devait participer à un débat sur le scrutin du 9 juin à la maison de l’Europe. Il était accompagné de la Gardoise Véronique Jullian-Uijttenboogaart qui est en seizième position sur sa liste.

Conseiller municipal et communautaire d’opposition à Nice, cet entrepreneur se définit comme un écologiste qui parle à tout le monde, à la différence d’EELV, qui, « de par son positionnement à gauche, ne parle qu’à 30 % des Français ». Or, ajoute-t-il, « l’écologie, qui doit être au coeur d’un projet politique, n’est ni de droite ni de gauche ». 

Pour une Europe des régions unies

Parmi les principaux points de son programme, Jean-Marc Governatori milite pour une immigration maîtrisée. Concernant les transports, il assure que les véhicules électriques « sont une offense à l’intelligence » et plaide pour des voitures thermiques avec des carburants de troisième génération, « comme les déchets verts et le bio-masse ». Il souhaite aussi un tarif de train unique pour la jeunesse d’Europe et les systèmes d’échange locaux. « C’est un processus qui se met en place à Nice où les habitants d’un même quartier échangent leurs biens et leurs compétences et dont le fils naturel est le co-voiturage ». S’il est élu, il envisage d’en créer dans un premier temps 100 000 dans toute l’Union européenne.

Dans le domaine de la santé, il regrette que les gouvernements de France et d’Europe ne mettent pas en place des politiques préventives. « Le plan A, dit-il, c’est l’éducation à la santé et la réduction des pollutions. En France 90 % des morts sont prématurées, c’est-à-dire que les gens décèdent à des âges où ils ne le devraient pas. On dépense des milliards dans les soins alors qu’il faudrait juste mener une politique préventive pour qu’il y ait moins de malades. »

Jean-Marc Govenatori est crédité de 2 %, mais ne croit guère à l’efficacité des sondages : « Lors des dernières présidentielles et européennes, les sondages à un mois du vote se sont majoritairement trompés. Lors des régionales de 2021, j’étais à 2 % dans les sondages et j’ai réalisé 5,28 %. »

Le Niçois plaide pour une Europe des régions unies en opposition à une Europe fédérale qui fait monter le RN parce que la France perdrait sa souveraineté. Il est par ailleurs convaincu que les européennes sont un scrutin favorable au vote écologiste, qu’il atteindra la barre des 5 % et qu’il aura des députés. « Avec des parlementaires d’autres pays, on pourra alors créer un groupe d’écologistes centristes qui pèsera au Parlement », assure-t-il.

F. P.

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