Les mesures que nous défendrons aux Européennes 2024 pour les intérêts et les droits des personnes en situation de handicap

 

I. GARANTIR LA PARTICIPATION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP À LA VIE POLITIQUE ET PUBLIQUE DE L’UNION EUROPÉENNE

Trop souvent, les personnes en situation de handicap se retrouvent exclues des processus décisionnels, marginalisées dans leur capacité à contribuer activement à la construction de notre avenir commun.
VOTE
– S’assurer de l’effectivité du droit de vote et d’éligibilité de toutes les personnes en situation de handicap.
ACCESSIBILITÉ
– Permettre l’accessibilité universelle de l’ensemble du processus électoral, aux institutions de l’Union Européenne mais aussi à la vie politique de manière générale, en réalisant les aménagements nécessaires, et en mettant à disposition des ressources et des outils pour permettre leur participation effective.
IMPLICATION
– Impliquer les personnes en situation de handicap dans la vie politique, l’élaboration des programmes politiques, grâce à des consultations et des pétitions aussi disponibles dans des formats accessibles à toutes les personnes en situation de handicap.

II. S’INVESTIR DANS LA CONSTRUCTION D’UNE POLITIQUE DU HANDICAP EUROPÉENNE AMBITIEUSE

Face aux problématiques du secteur, il est impératif que les candidates et candidats aux élections européennes reconnaissent la nécessité de relever ces défis avec détermination et vision, en s’engageant activement.
ENGAGEMENT
– S’investir au sein de l’intergroupe Handicap et defender les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap et de leurs proches.
– Faire de l’Union Européenne un acteur de premier plan mondial dans la défense des droits des personnes en situation de handicap et de leurs aidants.
CONSTRUCTION
– Doter la « stratégie européenne en faveur des droits des personnes handicapées » de réels moyens, et construire dans ce cadre des actions répondant aux besoins de toutes les personnes en situation de handicap et de leurs proches.
EVALUATION
– Collecter des données pour évaluer les politiques du handicap de l’UE afin de s’assurer de la conformité de celles-ci avec la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

III. CRÉER UNE EUROPE PLUS SOCIALE POUR PLUS D’ÉQUITÉ

En s’engageant résolument à renforcer les mesures sociales à l’échelle européenne, chaque candidate et candidat envoie un message fort : celui de la volonté de construire une Europe où chaque individu, quel qu’il soit, a accès à des conditions de vie dignes et équitables.
SERVICES PUBLICS
– Garantir l’accès aux droits fondamentaux et à la pleine citoyenneté par des services publics accessibles et adaptés au quotidien, tout au long du parcours de vie.
– Œuvrer pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap et de leurs proches aidants, grâce à des services de proximité, de qualité et en nombre suffisant, à des équipes professionnelles formées et à la valorisation et l’attractivité des métiers de l’humain.
– Soutenir l’accès à l’éducation et à la formation, sur la base de l’égalité des droits.
– Permettre un accès effectif aux soins et à la prévention de la santé, y compris de la santé mentale.
EMPLOI
– Créer une garantie européenne pour l’emploi et les compétences des personnes en situation de handicap et de leurs proches aidants, pour assurer l’accès et le maintien dans l’emploi des actifs en situation de handicap et permettre aux parents et proches aidants d’accéder à des opportunités professionnelles similaires aux autres familles.
RESSOURCES
– Permettre à chacun et chacune de vivre dignement et selon ses choix. Sortir de la précarité les personnes en situation de handicap et leurs proches aidants, en travaillant notamment à une loi européenne garantissant un revenu minimum d’existence au moins égal au seuil de pauvreté et en renforçant les droits des proches aidants.

IV. NE LAISSER PERSONNE DERRIÈRE

En refusant d’accepter toute forme de discrimination, nous renforçons les fondations d’une Europe bâtie sur les principes d’égalité, de respect et de dignité humaine. C’est d’autant plus important à l’heure des crises écologiques, géopolitiques, économiques, sociales ou sanitaires, traversant l’Union Européenne.
RECONNAISSANCE
– Mettre en place un observatoire européen des besoins des personnes en situation de handicap pour mieux les prendre en compte et les reconnaitre.
– Juger de la situation des personnes handicapées dans le processus d’adhésion à l’Union Européenne, notamment en termes de citoyenneté et d’égalité des droits.
ACCOMPAGNEMENT DES TRANSITIONS
– Veiller à ce que les transitions numériques et écologiques considèrent l’accessibilité.
DISCRIMINATION
– Améliorer les lois permettant d’assurer une nondiscrimination des personnes en situation de handicap (notamment des femmes et filles, des minorités de genre et sexuelles, des personnes exilées, etc.) pour rendre effectif les droits (accès à l’éducation, aux transports, au logement, à la culture, aux loisirs, à une vie intime, affective et sexuelle, etc.).
– Inclure toujours un volet « handicap » dans les politiques publiques notamment afin de veiller à l’accessibilité universelle et l’autonomie des individus.