12 THÈMES POUR
LE CLIMAT, L'EMPLOI, LA SÉCURITÉ,
LA QUALITÉ DE VIE ET POUR LA SANTÉ

Pour la personne en situation de handicap

1-L’accessibilité de tous à tout :

Elle reste un enjeu essentiel pour notre société.
L’accessibilité est l’affaire de tous. 12 millions de Français en situation de handicap sont concernés (toutes les
tranches d’âge confondues). En plus, il en est de même pour les séniors, malades ou accidentés, les femmes en
fin de grossesse, les familles avec des poussettes etc…
En position d’être ratifiée par le parlement, une partie sera abrogée par le Conseil d’État. L’arrêté du
08/12/2014 apportait des éléments pour une mise en conformité des ERP¹et des IOP².
Les raisons évoquées : dès lors que l’accès aux ERP¹ ne permet pas à une PMR³de le franchir en fauteuil
roulant, l’annulation s’applique sur les établissements anciens.
Cette loi aurait dû être appliquée le 1er janvier 2015 sous la présidence de François Hollande. Elle n’a pas été
suffisamment suivie d’effets.
Simplifier la vie quotidienne en construisant une société plus ouverte aux personnes en situation de handicap.
Propositions :
– Valider les arrêtés suspendus depuis le 1er janvier 2015.
– Contraindre les ERP¹ (administrations, collectivités (voirie), commerces, lieux de culture, espaces
sportifs, espaces de loisirs, lieux d’hébergement touristique de plein-air, hôtels, transports en commun
etc…) à se mettre en conformité par rapport à la loi n° 2005 du 11 février 2005.
– Appliquer des sanctions et des pénalités significatives à tous les ERP¹ ne respectant pas la loi sur
l’accessibilité du public à MR⁴ pour 3,5 millions de personnes (5,3% de la population) dont 650 000 sont
en fauteuil, en cécité pour 1,7 millions, en déficience auditive pour 4 millions de français.
– Enlever à la DDTM⁵ la lourde charge d’avoir le pouvoir de contrôle qui reste inefficace à cause de ses
multiples actions.
– Faire respecter les normes de construction dans l’habitat collectif dans le cadre des logements neufs
des PMR³afin de mieux prendre en compte leurs besoins. Une PMR³doit être prioritaire pour
l’attribution d’un logement collectif dans le cadre d’une conformité à la loi n° 2005.
Tout manquement par le constructeur ou le bailleur doit-être sanctionné par des pénalités et une mise
en demeure pour non-respect de la loi en vigueur.
Créer un ministère «Citoyenneté & Handicap » pour gérer toutes les actions relatives au bien-être des
personnes en situation de handicap.
¹Établissements Recevant du Public, ²Installations Ouvertes au Public, ³ Personne à Mobilité Réduite, ⁴ Mobilité Réduite, ⁵ Direction
Départementale des Territoires et de la Mer.

2-Discriminations:

Avant de disparaître en 2010, la HALDE⁶ consignait sur son rapport annuel que le critère de l’état de santé et
du handicap se positionnait en 2éme (19%) dans le cadre d’une discrimination. Avec 27%, la discrimination sur les
origines arrivait en 1er.
D’après le rapport annuel d’activité établi par le DDD⁷ en 2020, on constate un accès fragilisé par la crise
sanitaire (pandémie COVID-19) pour les personnes les plus vulnérables, notamment les personnes en situation de
handicap avec 21,2% (en 2019, 22,7%). Aujourd’hui la situation du handicap trône en première place dans les
motifs de discrimination. En 2éme position vient les origines avec 13,3%.
Pour la 4éme année consécutive, le handicap reste la première cause de discrimination.
a) Les Travailleurs Handicapés:
Le taux des demandeurs d’emploi chez les TH⁸ d’après le rapport annuel 2020 de l’AGEFIPH⁹ était de 8,2% des
demandeurs d’emploi.
– 493 156 étaient inscrits en toutes catégories (A, B, C) au pôle emploi.
– 61% des DEBOE¹ᴼ sont chômeurs de longue durée.
– 27 718 de TH⁸ ont été recruté.
– 8 933 ont été maintenu dans leur emploi.
Propositions :
– L’OETH¹¹ doit être imposée dans toutes les entreprises quel que soit l’effectif total de salariés (le
quota actuel pour les établissements d’à partir de 20 salariés au moins de 6%). Elle doit-être imposée
également à tous les services du service public quelle que soit la nature et les conditions de travail avec
un aménagement de poste obligatoire.
– Prévoir des sanctions financières plus significatives pour le non-respect de l’OETH¹¹.
– Afficher une totale transparence sur les fonds récoltés par rapport à ce manquement.
– Transférer réellement ces fonds dans la reconversion professionnelle de ces TH⁸ et apporter une aide
concrète pour l’inclusion des PSH¹².
– Arrêter cette discrimination systémique des contrats de travail à temps partiel.
– Pour des compétences et des expériences égales mettre au même niveau les salaires (il en est de même
entre les salariés hommes et femmes).
– Le taux d’emploi stagne depuis 2018. Obliger un CDI¹³ pour les TH⁸ et augmenter le taux d’OETH¹¹
qui n’est qu’à 3,5% des effectifs.

b)Les détenteurs de la CMI¹⁴:
Sans être en consolidation, les détenteurs de cette carte sont reconnus au moins avec un taux de 80%
d’invalidité. L’emplacement de stationnement doit-être respecté avec une cote de 5mx3, 3 m au minimum. Il doit
représenter au total 2% du parc (loi n° 2005).

Haute Autorité de Lutte Contre les Discriminations et l’Égalité, ⁷ Défenseur Des Droits, ⁸ Travailleurs Handicapés, ⁹Association de
GEstion des Fonds pour l’Insertion Professionnelles des personnes Handicapées, ¹ᴼDemandeurs d’Emploi Bénéficiaire de l’Obligation
d’Emploi, ¹¹Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés, ¹²Personnes en Situation de Handicap, ¹³Contrat à Durée Indéterminée.

Propositions :
– Cesser l’étude de dossiers pour les obtentions de cartes de complaisances.
– Sanctionner lourdement les faux détenteurs ainsi que les personnes utilisant ce droit à titre personnel
et non en tant qu’accompagnant.
– Revoir la fabrication de cette carte. Prévoir un système de QRC pour qu’il puisse être identifiable par un
scan lorsqu’il y a un doute.
– Que la police de proximité puisse intervenir pas seulement au niveau du stationnement public mais aussi
dans les parcs de stationnement collectifs mais privés.
– Transparence sur les fonds récoltés pour les stationnements sauvages.
c) Inclusion des enfants en milieu scolaire & accompagnement des AESH¹⁵ (ex-AVS¹⁶):
L’obligation de l’État de scolariser les enfants et les adolescents (de 3 à 16 ans) est un devoir pour
tous les parents. Elles peuvent elles-mêmes les scolariser avec un suivi. Pour l’éducation nationale cela
doit-être un droit incontournable et absolu de scolariser sa jeunesse en situation de handicap en
milieu ordinaire. L’assiduité ne doit pas être un frein pour ces jeunes qui ne demandent qu’à être
considérés sans aucune distinction particulière.
La loi n° 2005 du 11 février 2005 le réaffirme dans son article L-112-1. Elle précise que « tout enfant,
tout adolescent qui présente un handicap ou un trouble de la santé invalidant est inscrit dans l’école
ou l’un des établissements le plus proche de son domicile (établissement de référence, carte scolaire).
Servons-nous de cette jurisprudence pour aller dans le bon sens.
Propositions :
– Pour l’Éducation Nationale faire appliquer la loi sur l’accessibilité sur tous les établissements construits
avant 2005. Prévoir les mêmes pénalités (en toute transparence) que dans le secteur privé.
– Obliger les chefs d’établissements à accepter les enfants en situation de handicap et qui sont dans le
cadre de l’établissement de référence. Sanctionner le non-respect comme dans le cadre professionnel
(OETH¹¹).
– Imposer un quota comme dans le secteur privé en fonction du nombre total d’élèves dans chaque
établissement (sur le même principe que pour les employeurs). Prévoir des pénalités significatives pour
les établissements (publics & privés) qui ne respecte pas la loi.

Réorganiser la MDPH¹⁷, arrêter le mille-feuille administratif, les doublons.
– Arrêter le renouvellement de la demande (tous les ans) lorsque l’enfant n’a pas d’évolution dans sa
situation de santé. Que l’enfant ne soit pas déscolarisé dans l’attente d’une réponse ou en attente d’un
accompagnant.

 

¹⁴Carte Mobilité Inclusive (ex-GIC) ,¹⁵Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap, ¹⁶Assistante è la Vie Scolaire.

¹⁷Maison Départementale des Personnes Handicapées, ¹⁸Cpmmission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées.

IV) La MDPH¹⁷:

Son objectif est de développer le projet de vie de chaque personne en situation de handicap. Elle a pour rôle de les accompagner et d’informer les proches. Elle sensibilise aussi les citoyens au handicap. Une équipe pluridisciplinaire (médecins, assistants sociaux, ergothérapeutes, infirmiers, éducateurs, psychologues) évalue les besoins du demandeur. Le temps de l’étude d’un dossier (en fonction de chaque cas) est de 5,5 mois en moyenne au passage en CDAPH¹⁸. 104 établissements sont répartis sur le territoire national.

Parcours d’un dossier au sein de la MDPH¹⁷ :
 Réception du dossier à l’accueil : on contrôle les pièces jointes à la demande.
Lorsque le dossier est recevable, on ouvre un numéro de dossier que l’on transmet au demandeur.
 Ce dossier est transmis à l’équipe pluridisciplinaire qui ne siège pas forcement à la MDPH¹⁷.
 Après l’étude de la demande les documents sont transmis à la CDAPH¹⁸.Elle se réunie une fois par
semaine pour les adultes et une fois par mois pour les enfants. Elle décide d’accorder ou pas les
demandes faites. Cette commission est composée pour 1/3 de ses membres de représentants des personnes handicapées, de représentants de parents d’élèves, de l’État, du département, de la CAF et de la CPAM.

La MDPH¹⁷ ne présente que le dossier à la commission qui statue par un vote.
 A l’issue de la décision et dans un délai d’un mois, elle fait parvenir une notification de décision.
 Si la décision est négative, le demandeur dispose du délai d’un mois pour faire appel.
Propositions :
Par la lenteur de l’étude des dossiers on ne réduit pas les inégalités qui sont plus ou moins importants en
fonction des territoires.
– Réorganiser tous les services de la MDPH¹⁷.
– La dématérialisation des dossiers ne rend pas plus rapide l’étude de ces demandes.
– Cesser le « mille-feuille administratif.
Le délai de traitement d’un dossier particulier est en moyenne de 2,5 mois à plus d’un an.
– Opter pour « le numéro unique » avec le croisement des fichiers entre les différents
organismes (MDPH, CAF, CPAM etc…).

Agriculture, clé et fondement de tout

L’ordre naturel des choses est que agriculture et écologie soient complices, fraternelles, unies. Ce n’est pas encore le cas à cause des fautes d’EELV , alors que le bien commun requiert cette union. Ce qui intéresse les écologistes centristes n’est pas « c’est la faute à qui ? », mais résoudre, apporter des solutions.

Analysons.

Aujourd’hui, on a besoin de tous les métiers pour le bien commun, mais deux d’entre eux ont un poids très particulier : le policier et le paysan.

Le 1er risque sa vie chaque jour pour nous, le second permet qu’on mange.

C’est pourquoi c’est pure folie d’inclure ainsi l’agriculture dans le libre-échange.

L’activité agricole nous enseigne le réalisme et la mesure. « Tout est poison, rien n’est poison » disait Paul Valery, nous y sommes : dans le monde idéal, agriculteurs et écologistes voudraient 0 chimie de synthèse, qu’on parle d’engrais ou de pesticides. C’est possible si la population accepte beaucoup moins d’abondance en rayons alimentaires, des hausses de prix de 10 à 100% et que beaucoup de jeunes choisissent une activité agricole pénible : d’un point de vue environnemental et sanitaire, désherber à la main est le plus sain. Mais on comprend aisément que ces options sont très compliquées. Les agriculteurs sont 100% d’accord pour se passer de chimie de synthèse, mais il faut soit une molécule de remplacement, soit des prix à l’unité plus haut pour une production plus basse ou nulle dans certains cas alors. Par conséquent, il faut réduire progressivement la chimie de synthèse dans l’agriculture mais s’en passer totalement, tout le temps et partout, n’est pas réaliste. Évidemment, nous  respectons et apprécions les 100.000 producteurs et transformateurs qui œuvrent dans l’agriculture biologique en France et les exploitations en agriculture biologique qui représentent 13% des exploitations agricoles et près de 10% des surfaces. Les soutenir est une priorité.

Dans le livre « Les 4 solutions à la Crise » (2012), Jean Marc Governatori expliquait son désir de France rurale. Si il y avait 2,5 millions d’agriculteurs en France en 1955, ils sont moins de 500.000 aujourd’hui. Comme il y a 22 millions de personnes qui vivent en zone rurale, le tiers de notre population, les agriculteurs sont très minoritaires dans nos territoires. Mais ils subissent comme les ruraux, les défauts de services publics, les déserts médicaux, les transports compliqués…

 

Des spécialistes rappellent que les changements de régime politique, et même les changements de civilisation, ont souvent pour cause une crise agricole. Que sans famine, il n’y aurait peut-être pas eu de révolution en 1789 en France. Que le problème migratoire est alimenté par des agricultures vivrières en déshérence dans les pays quittés. Que sans alimentation de qualité, pas de santé durable. Que sans agriculteurs sereins, l’avenir est obscur. Que sans paysans, c’est la fin de tout.

Les points capitaux liés à l’agriculture, ils sont tous à traiter, sont : l’attrait du métier, la charge administrative, la transmission des exploitations, la concurrence déloyale subie, l’impact environnemental, l’impact sanitaire, le recours à la science, le revenu du paysan et l’autonomie alimentaire de nos territoires.

Il y a différentes sources sur les chiffres de l’agriculture. Selon l’Insee, en 2019, les agriculteurs-exploitants ne représentaient plus que 1,5 % de l’emploi total du pays, soit une proportion divisée par plus de 4 en 40 ans. Selon les données de Statista, le nombre de fermes agricoles en France métropolitaine est passé de 1 587 600 en 1970 à 390 000 en 2020, soit une diminution d’environ 75 %. À leur tête, il reste à peine 500 000 exploitants et co-exploitants… Ça c’est pour l’aspect quantité, mais il y a l’aspect « moral des troupes », et là c’est aussi inquiétant : les conditions de vie précaire, des problèmes de santé liés à l’activité, des critiques pénibles, la concurrence accrue et déloyale de pays extérieurs, la réglementation, les difficultés économiques, les aléas météorologiques, la crise climatique, l’instabilité des revenus et la solitude, font que le taux de suicide des agriculteurs est au plus haut : chaque jour en France, un agriculteur se suicide.

Il est facile de comprendre pourquoi ils manifestent et ils ont eu raison de le faire. La manifestation massive pacifique et intelligente, est un bon moyen pour faire avancer le bien commun.

C’est l’un des métiers où les revenus sont les plus disparates, même si le revenu moyen annuel serait de 30.000€ pour les salariés agricoles, 23.000 pour les agriculteurs pour 55h de travail en moyenne par semaine ! Avec son revenu, l’agriculteur doit vivre et investir et comme c’est insuffisant, il emprunte et par conséquent il est endetté. Dans le même temps, le 1/4 des agriculteurs survit sous le seuil de pauvreté selon l’INSEE dans un rapport de 2022. Si on examine les revenus des exploitants agricoles uniquement, et non des salariés agricoles, les producteurs de fruits et légumes, ou les vignerons, touchent en moyenne 2800€ par mois. Les éleveurs bovins gagnent eux en moyenne 1500€ et les éleveurs de moutons ou de chèvres moins de 700€… Les agriculteurs reçoivent des paiements directs au titre des fonds européens agricoles mais cela ne compense pas les difficultés du métier. Les vignerons sont généralement ceux qui génèrent le plus de revenus tandis que les éleveurs porcins, bovins et ovins, ont plus de difficultés financières. C’est pourquoi l’arrêt programmé et organisé de l’élevage industriel est nécessaire compte tenu aussi de son impact environnemental et de la souffrance animale. La Bretagne, et ses algues vertes, est la région qui subit le plus l’élevage industriel. En France, l’agriculture émet 20% des gaz à effet de serre et pratiquement la totalité des émissions d’ammoniaque selon l’ADEME. Ce secteur émet la moitié des émissions totales de poussières en suspension ce qui contribue à la pollution de l’air. Le tout évidemment, agresse la santé de l’exploitant et des ouvriers agricoles. Répartir l’élevage sur l’ensemble du territoire avec lien à la terre et non hors-sol, est une avancée.

Si notre balance commerciale est encore excédentaire, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux.

On comprend pourquoi un agriculteur sur dix se dit optimiste et la moitié est pessimiste. D’où l’inquiétude des décideurs politiques du non renouvellement de tous ces paysans qui seront en âge de partir à la retraite, cela concerne près de la moitié des exploitants d’ici 2030. Les lois EGalim n’ont pas tout résolu et elles sont mal respectées. Les agriculteurs bio semblent avoir meilleur moral mais la chute de cette consommation et l’importation de produits à des qualités parfois douteuses, représentent encore un problème.

Étonnant tout ça : Ils font quoi les décideurs politiques ?

 

 

Le politique éclairé a donc compris que faire passer avec insistance le message qui explique que cesser les dépenses futiles (acheter un vêtement de marque, des produits sucrés ultra transformés ou changer précocement son portable) afin de pouvoir payer son alimentation au juste prix, est une décision vitale. Et 10 millions de tonnes de gaspillages alimentaires en France chaque année, ça fait très désordre à un moment où beaucoup de nos paysans ne s’en sortent pas. La coopérative de consommateurs « C’est qui le Patron ?! » est une excellente initiative pour aider l’agriculture française.

Il faut aussi mettre en place un programme ambitieux pour le développement de l’agroécologie et de l’agriculture de conservation des sols qui se base sur trois principes fondateurs : le travail minimum du sol (allant même jusqu’à l’absence de travail du sol), les rotations et associations culturales, et la couverture des sols après la moisson par un couvert végétal vivant pendant plusieurs mois. L’initiative internationale « Quatre pour mille » vise à mettre en place ces actions concrètes pour augmenter les quantités de carbone stockés dans les sols. En cette matière, les territoires ultra-marins jouent un rôle important malgré leur faible superficie (15% de celle de l’Hexagone) : ils équivalent à 20% des stocks de carbone de la Métropole. Cela s’explique essentiellement par la minéralogie originale de ces sols développés sur roche volcanique. Coordonnée par la Cirad en partenariat avec INRAE et l’IRD, l’étude « Quatre pour mille » confirme cette particularité pour l’Outre-mer.

 

Une agriculture avec des produits de meilleure qualité plutôt qu’une agriculture obsédée par la quantité, sera meilleure pour les agriculteurs, pour toutes les entreprises qui œuvrent pour elle, pour les consommateurs et pour l’image de notre pays qui doit devenir synonyme de qualité en tous domaines. Les normes, c’est de la sécurité sanitaire pour tous.

La potabilité de l’eau repose sur 70 critères, ce sont les normes propres à l’eau du robinet que nous pouvons boire. Qui voudrait en supprimer ? Le 30 janvier 2024, il y a un incendie mortel dans un immeuble à Marseille avec la mort d’un enfant à cause de squatteurs et de normes de sécurité non respectées… Les catastrophes maritimes de l’Amoco Cadiz , Erika ou Prestige ont été causées par des normes absentes ou non respectées. D’accord que sur les 400.000 normes de notre pays tous secteurs confondus, on peut certainement faire un peu de ménage, mais faire de la démagogie sur ce thème c’est criminel. Les normes environnementales et sanitaires sont indispensables, mais évidemment, on ne met pas en concurrence une agriculture règlementée avec des agricultures ayant pour seules règles la productivité et le bas prix, c’est totalement stupide ! Il faut la clause miroir dans tout commerce et particulièrement dans le domaine agricole. À marché unique, règles uniques, non ? Un enfant de 10 ans comprend cela . Nos politiques obligent nos agriculteurs à subir la concurrence de produits issus de l’Union européenne même , qui ont parfois des programmes phytosanitaires moins stricts. Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

L’agriculture est donc incompatible avec ce libre-échange-là.

Rétorquer que notre excédent agricole d’une dizaine de milliards pourrait en souffrir ne résiste pas à l’analyse : ce n’est pas forcément vrai car la qualité est vendeuse, et d’autre part, c’est le prix de notre souveraineté alimentaire, de notre santé et d’un environnement durable. Je sais bien que trop souvent le point agricole est une variable d’ajustements dans les traités de libre-échange mais nous sommes tellement déficitaires dans le commerce extérieur global que d’une part, nous avons donc un sacré poids de négociation, que d’autre part, on ne badine pas avec la santé et l’environnement et qu’enfin l’image de la qualité est un vrai avantage compétitif. L’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande est bien une mauvaise idée et même si j’ai de l’empathie pour la souffrance des Ukrainiens, leur acheter des poulets au détriment de nos producteurs est une faute. Il faut faire savoir que celui qui mange de la viande importée mange souvent des OGM et des antibiotiques. On ne peut pas imposer des règles sanitaires à nos agriculteurs et mettre sur nos marchés des produits malades importés. Même sujet sur la cerise où les producteurs rhodaniens crèvent parce qu’on leur a interdit à juste titre un produit nocif pour la santé, mais nos décideurs politiques acceptent la cerise turque gavée de chimie de synthèse !

C’est pourquoi il est capital que l’étiquetage alimentaire soit clair et visible pour que le consommateur puisse prendre ses responsabilités. Le travail du paysan ça se paye.

Il faut une norme européenne pour les produits alimentaires importés.

Appliquer les lois Egalim qui contribuent à sortir nos agriculteurs des griffes du système agro industriel dénoncé par Hervé Kempf et Nicolas Legendre.

Au lieu de taxer le carburant non-routier des agriculteurs, faisons leur utiliser un agro carburant sans émission mais aussi sans taxe : l’agriculture c’est sacré.

Il y a 500.000 secrétaires au chômage en France, créons une organisation qui permettent aux agriculteurs d’avoir un service administratif par territoire qui les débarrassent de la sur-paperasse.

Programmer la transition de l’élevage industriel est une nécessité absolue, la viande sera plus chère, mais les Français en mangeront moins et se porteront mieux. Le consommateur a là aussi une responsabilité : la chasse au prix bas détruit notre agriculture, la santé environnementale comme la santé humaine.

Nous importons la moitié de nos fruit et légumes, or c’est le métier agricole le plus rémunérateur, élevons donc sa part (en moyenne, nous importons le quart de notre approvisionnement alimentaire).

Nous pouvons aussi mieux orienter les aides européennes vers l’agroécologie.

Soutenir le développement massif de la couverture végétale des sols l’hiver car elle favorise la vie des sols, l’infiltration des eaux et la captation du carbone.

Recenser les terres abandonnées.

L’État doit porter le capital pour permettre aux jeunes de s’installer comme c’est le cas aux Pays-Bas.

Un soutien supplémentaire pour la Bio financé par une taxe sur les produits ultra-transformés.

en matière d’agroforesterie : replantation des haies, maintien des prairies naturelles permanentes, développement des arbres dans les champs

(programme spécifique de la région, Mesures agroenvironnementales et Climatiques (MAEC), aides à l’investissement fléchées),

développer les alternatives à la  fertilisation de synthèse : culture des légumineuses, plateformes de compostage… (formation, financement des projets collectifs, valorisation des initiatives, MAEC, aides à l’investissement fléchées),

Agir pour que chaque région ait sa réserve des semences (on en stocke) et préserver des semences libres, 2 des conditions obligatoires de notre souveraineté alimentaire durable.

Élaborer un objectif 100% compost en récupérant 100% des déchets organiques pour viser l’autonomie pour les engrais et la réduction maximale des engrais azotés de synthèse.

développer l’agriculture biologique : mettre en place des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) territoriaux non surfaciques, soutenir les installations et les transmissions en bio. et de l‘agriculture de conservation des sols

 

Engager la mutation protéique par la production de légumineuses et la pédagogie nutritionnelle:

faire apparaître une orientation très claire du Programme Opérationnel du Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) vers les aides couplées aux légumineuses et fruits et légumes et les aides aux élevages durables (herbagers, origine de l’alimentation, etc.),

Multiplier les fermes pédagogiques du type Savoir Vert.

Proposer une alimentation durable dans la restauration publique:

  Mise en place d’une option végétarienne quotidienne.

50 % de produits à la fois biologiques et locaux d’ici 5 ans.

Arrêt des soutiens aux grands projets inutiles et ruineux comme l’artificialisation des sols.

Préservation des terres agricoles autour des métropoles.

Geler l’urbanisation des sols.

Verdir les villes en multipliant les arbres et les jardins potagers communautaires, en relation avec les habitants, les associations et les élus concernés. Potagériser nos villes est indispensable pour la sécurité alimentaire et climatique des populations urbaines.

 

Interdire toute importation de produits agricoles aux contraintes environnementales et sanitaires moins exigeantes que celles imposées à nos paysans, c’est la base de la base.

                             

L’activité agricole est plus vaste que produire des denrées alimentaires : elle participe à la vie des territoires, elle est potentiellement grande recruteuse (pas de chômage  il y a 60 ans grâce à cette activité), elle est éducative pour notre jeunesse, productrice d’énergies et génératrice de cadre de vie. Il y a moins de 500.000 agriculteurs en France, plus de 55 millions d’adultes résident dans notre pays : si chaque adulte en moyenne acceptait de dépenser 50€ de plus par an pour son alimentation française, cela représenterait une manne annuelle de près de 3 milliards d’euros. Manger vert et français c’est pas tellement plus cher finalement.

 

La proposition de loi visant à renforcer l’équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs dite « Egalim 3 » a été définitivement adoptée le 22 mars 2023. 

Le texte avait d’abord provoqué une levée de boucliers du côté de la grande distribution, les distributeurs faisant notamment valoir que certaines mesures de cette loi aurait un effet inflationniste, en plein période de hausse des prix.

Après un passage en commission mixte paritaire, et malgré de fortes oppositions à ce texte, la loi a finalement été adoptée et vient compléter le dispositif des lois Egalim 1 et 2.

Parmi ses mesures phares, le texte prévoit notamment :

• à titre expérimental pendant 3 ans, qu’en cas d’absence de contrat signé entre fournisseur et distributeur avant le 1er mars, le fournisseur aura le choix, soit d’interrompre les livraisons si le prix de vente de ses produits est jugé trop bas, soit d’opter pour l’application d’un préavis de rupture classique qui devra tenir compte« des conditions économiques du marché sur lequel opèrent les parties », si besoin en saisissant le médiateur des relations commerciales agricoles ou des entreprises afin de fixer les conditions du préavis,

• la prolongation du dispositif de revente à perte majoré de 10% (SRP +10%) jusqu’au 15 avril 2025 sauf pour les fruits et légumes frais,

• la prolongation de l’encadrement des promotions jusqu’au 15 avril 2026 sur les produits alimentaires dans les grandes surfaces à 34% de leur valeur et 25% de leur volume, ainsi que son élargissement, à compter du 1er mars 2024, à l’ensemble des produits de grande consommation,

• l’application du droit français aux contrats négociés entre fournisseurs et centrales d’achats basées à l’étranger dès lors que les produits sont vendus en France,

• le plafonnement des pénalités logistiques à 2% de la valeur des produits commandés relevant de catégorie de produits au sein de laquelle l’inexécution contractuelle a été constatée,

 

• ou encore la modification de l’option n°3 de présentation de la part de la manière première agricole du tarif du fournisseur, en faisant intervenir le tiers indépendant en amont des négociations (qui attestera de la part que représente l’évolution du prix des matières premières agricoles dans l’évolution du tarif du fournisseur) et en aval (qui attestera de l’absence de négociation sur la part d’évolution du tarif résultant de l’évolution du prix des matières premières agricoles).

Démocratie

La démocratie est une preuve de la responsabilité et de la maturité du citoyen et d’une collectivité humaine. Ses décisions de voter ou non, de voter par habitude ou par colère, de voter après réflexions ou impulsivement, de s’informer ou non, de faire pression ou non sur les élus, de s’impliquer ou non en politique, d’intervenir ou non dans les médias, de s’engager ou non dans les associations, les syndicats, affirment ou pas une démocratie. Mais de la même façon, le politique a sa part à faire dans l’établissement d’une démocratie. Voici les mesures nécessaires:

•Sortir du présidentialisme en mettant en place un triumvirat primo-ministériel. Ces trois Premiers ministres seront élus par l’Assemblée nationale, le Sénat et une nouvelle Assemblée de 200 citoyens volontaires tirés au sort.
• Donner une valeur juridique au vote blanc
• Rendre accessible le référendum d’initiative populaire
• Introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives
• Introduire une possibilité révocatoire à mi-mandat pour tous les élus
• Refuser aux parlementaires de cumuler leur mandat avec un exécutif local, mais aussi de cumuler plus de 2 mandats successifs
• Interdire la réélection des député.e.s du parti majoritaire lorsque certains critères (chômage, santé publique, sécurité…) se sont dégradés la fin du mandat. Idem en cas de condamnationest

• Préserver les services publics partout
• Faire une étude comparative de l’impact des politiques agricoles, bancaires, carcérales, éducatives, fiscales, sanitaires, sociales… avec les autres pays pour en tirer le meilleur et l’appliquer
Régler le problème de l’immigration au niveau européen en cessant de saboter les agricultures des pays pauvres, et par l’évolution des aides vers des microprojets, avec des microcrédits dans les pays d’émigration pour que les autochtones s’y sentent bien.
• Coopérer avec les acteurs locaux de ces pays
• Agir pour la diversité et l’indépendance des médias par un soutien financier inconditionnel et constitutionnel clair.

• Mettre fin aux nominations des responsables de l’audiovisuel public par le Président de la République

• Faciliter l’obtention de l’aide juridictionnelle
• Multiplier les éducateurs sociaux et les éducateurs sportifs
• Régulariser les sans-papiers occupant un emploi fixe depuis au moins 3 mois, avec amende aux employeurs
• Examiner avec des Comités d’experts indépendants toutes les alternatives dans tous les domaines (énergie libre, moteurs à eau, à air comprimé ou à très basse consommation de pétrole…) mais aussi le nucléaire, les médicaments, les vaccins, les ondes liées aux téléphones portables, les lampes faibles consommations, les épandages, les avantages et les inconvénients des changements d’horaires…

• Interdire tout conflit d’intérêts dans les Comités d’experts
• Création d’une dynamique de collaborations scientifiques et industrielles entre les laboratoires publics de recherche (CNRS, INSERM, INRA…), les entreprises industrielles et les innovateurs indépendants
• Examiner par des Comités spécialisés comprenant des spécialistes et des personnes concernées, l’impact et l’action des banques, des assurances, des syndics de copropriété et l’utilisation des fonds publics
• Encadrer le lobbying à tous les niveaux de la décision publique

Déchets

Dans un pays évolué, le déchet est rare et lorsqu’il existe, il est une matière première.

Promouvoir et soutenir financièrement les projets locaux permettant la prévention des déchets (compostage de proximité, vente en vrac, réemploi, consigne et autres démarches d’économie circulaire) :
➜ orienter des budgets spécifiques (moyens humains) pour animer cette démarche d’économie circulaire à l’échelle locale et faciliter
l’installation ou le lancement de ces projets,
➜ lancer des appels à projets dédiés (soutien financier),
➜ sensibiliser l’ensemble des acteurs des territoires à cet enjeu et favoriser les synergies pour le soutien des projets (notamment de la part des collectivités locales).
➜développer partout les Systèmes d’Échanges Locaux qui permettent l ‘échange des biens , des compétences et du temps

Économie

L’Europe s’est construite à partir du marché unique et avec ses consommateurs . Mais elle a délaissé ses entreprises en prise à une concurrence déloyale au sein et en dehors de l’Union Européenne. Le libre échange a encore failli.
Le choix de cette mondialisation libérale sans règle n’a pas seulement ébranlée l’Europe mais en acceptant trop souvent le dumping social et environnemental, elle a porté grandement préjudice à nos entreprises.

➜Faire savoir que économie  circulaire + rénovation énergétique + énergies renouvelables +  fermes paysannes = Plein emploi

➜ relocaliser en soutenant le redéploiement d’un tissu économique et agricole de proximité qui réduira les importations de produits et matières premières ainsi que la dépendance alimentaire par chaque région.

➜Soutenir et structurer les filières d’avenir dans la transition écologique pour créer des emplois de qualité́ non délocalisables.

➜aider en capital et en prêt les entreprises qui satisfont nos objectifs de recyclage de 100% des produits utilisés dans chaque région au terme du mandat, comme son autonomie alimentaire et son autonomie énergétique.

➜Élaborer un plan de relance régional compatible avec l’urgence climatique, en lien avec la Préfecture de Région :

➜ flécher au moins 50 % des financements totaux du Plan de relance régional sur des activités favorables au climat et à la biodiversité,

➜ exclure tous les financements aux impacts néfastes pour le climat ou l’environnement (tels que : les extensions d’aéroports, la construction de nouvelles infrastructures routières et tout projet contribuant à la surproduction et à l’artificialisation des sols, le nucléaire, le financement
de projets ou dispositifs qui favorisent l’exploration, la production, le transport ou la consommation d’énergies fossiles, l’agriculture de précision, le développement de la 5G, les agrocarburants de première génération).chaquez

➜Lancer une plate-forme de financement participatif Épargne, pour drainer de l’épargne populaire des habitants de chaque région vers les entreprises de chaque territoire. À faire en lien avec la Chambre de commerce et une plate-forme spécialisée de financement participatif.

➜Agir pour taxer aux frontières européennes les produits aux normes sociales et environnementales différentes des nôtres.

➜Stopper toute création de moyenne et grande surface.

Energies renouvelables

Toutes les sources d’énergie ont des avantages et des inconvénients. Il est donc urgent de cesser les utilisations évitables.

Construire et déployer une feuille de route tendant à une place prépondérante des énergies renouvelables en 2050 avec une connexion des réseaux européens pour compenser l’intermittence, avec une place significative accordée aux projets locaux et citoyens – associant collectivités, habitants, agriculteurs, syndicats et autres acteurs locaux pour atteindre l’objectif de 15 % d’énergie renouvelable citoyenne en 2030. Cette ambition se traduira en politiques publiques structurantes, telles que :

➜ le financement des réseaux régionaux de l’énergie citoyenne pour accompagner des projets, des campagnes d’information et de communication vers les habitants et les collectivités,
➜ un soutien financier pour encourager l’ancrage territorial des projets, des études et pour l’investissement des citoyens et acteurs locaux,
➜ la mise à disposition d’une ingénierie pour faciliter les coopérations territoriales.
➜expliquer que ces énergies créent plus d’emplois que les énergies fossiles et nucléaire

Tant qu’on n’aura pas atteint un niveau optimal d’isolation des locaux habités, des transports collectifs et non polluants, une éducation à l’environnement omniprésente et une économie circulaire reine, une part de nucléaire sera nécessaire.

Concernant le nucléaire, une bonne question à se poser est quel nucléaire faut il, car les EPR projetés seront de l ‘ancienne génération pour leurs sorties prévues en 2035/2040 …

Logement

Les principales raisons de la crise du logement sont l’inertie des pouvoirs publics face à ceux qui dégradent leur logement , la surprotection du mauvais payeur volontaire, l’encadrement des loyers … être propriétaire et louer est devenu une action humanitaire. 

Le cas du logement étudiant est symptomatique : le quart de nos retraités ont 1 pièce disponible. Par conséquent, si 10 % voulaient bien louer c’est près de 500 000 pièces sur le marché ! Mais le retraité n’acceptera que si formule simple pour rompre contrat.

Les squatters parviennent même à faire condamner les propriétaires lésés ! D’où 3 millions de logements vacants en France outre 10 millions de m2 de bureaux qui refusent de se transformer en logements. Malgré 40 milliards d’euros de fonds publics investis chaque année, les 25% des ménages les plus modestes ( le plus souvent locataires ) consacrent le tiers de leurs revenus à leurs dépenses en logement. 14 % pour les ménages les plus aisés.

L’autre gros problème est l’obsession du logement conventionnel, souvent trop grand et en béton, alors que le sens de l’Histoire, ce sont des familles avec 0 à 2 enfants et des matériaux légers et du respect environnemental : par conséquent, l’habitat léger de 10 à 20 m2 doit être promu pour ceux qui le veulent bien. Peu cher, rapide à mettre en place, nécessitant peu d’eau et de matières pour sa construction, c ‘est une partie de la solution.

➜ Faciliter l’accès au crédit pour tendre vers une France de 100% de propriétaires.  

➜Recenser tous les logements vacants et les grandes surfaces de bureaux inutilisés , pour réduire les nécessités de construction de logements

Mettre fin au logement social à vie car 

1) Adapter logement social à nombre de personnes qui y habitent. La personne seule occupera au mieux un 2 pièces.    

2) Tenir compte évolution revenus du locataire      

3) Faciliter échange appartement social selon lieu de travail        

4) Faire un bail standard pour donner possibilité au bailleur social d’expulser le géneur chaque 3 ans sans l’institution judiciaire.

➜Afin d’accompagner les ménages en situation de précarité énergétique, lier les subventions accordées aux bailleurs à la rénovation énergétique performante (niveau BBC) des logements sociaux et privés.

➜Anéantir la précarité énergétique par une rénovation thermique systématique 

Déployer le Service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) sur son territoire. Les ménages ont besoin d’une information claire sur les aides disponibles et d’un accompagnement humain de qualité tout au long de leur parcours de rénovation énergétique performante pour passer à l’acte. Ce service public de proximité doit :

➜ Pouvoir bénéficier à tous les citoyen.ne.s, et particulièrement les plus précaires;

➜ Proposer une information, un conseil et un accompagnement personnalisé et indépendant,

➜ Couvrir tout le territoire et être accessible à toutes et tous,

➜ Proposer des financements suffisants, notamment par le biais de sociétés de tiers-financement régionales, et pérennes pour les particuliers.

➜La mise en place d’un tel service public d’information et d’accompagnement des ménages est estimée à environ 3 € par habitant par an (200 millions € par an à l’échelle nationale).

➜Les formations du bâtiment devront toute prendre en considération la construction « Haute Qualité Environnementale ».

➜ Promouvoir , faciliter et organiser la cohabitation intergénérationnelle.

➜ Faciliter la création d’écolieux et l’installation d’habitats légers.

Santé

La santé est le sujet le plus important qui soit. Pourtant, notre pays pratique une politique de la maladie alors que c’est simple, éthique, écologique et économique de pratiquer une politique de santé. Les chiffres évoqués sont issus du Ministère de la Santé. Ce qui se passe en France conduit à des désastres humains mais aussi à un désastre financier, la crise de la Covid l’a prouvée.

La large majorité des bébés naît en bonne santé, mais il faut noter que leur corps contient déjà des substances chimiques de synthèse comme le bisphénol A. On sait par ailleurs que la maladie épisodique fait partie d’un processus de santé. Les allergies, les boutons, les difficultés de sommeil, les défauts d’énergie, la douleur, l’énervement, la fatigue, la fièvre, les intolérances alimentaires, la lourdeur d’estomac, le mal-être, la maladie, la rougeur, la difficulté de respirer, la toux, la tumeur, le vomissement font partie de notre système d’alertes interne, fruit de millions d’années d’adaptations et d’améliorations.

Le corps humain est une merveilleuse « machine » à survivre. Si on doit faire l’ablation d’un rein, l’autre rein va s’hypertrophier et faire le travail pour deux. Des tissus pulmonaires peuvent « repousser ». Le phénomène d’homéostasie est impressionnant : il s’agit de la tendance des organismes vivants à maintenir constants leurs paramètres biologiques face aux modifications du milieu extérieur. Nous sommes donc doués pour l’harmonie ! Notre existence d’aujourd’hui est la preuve incontestable de nos aptitudes de fond pour vivre longtemps et survivre à la maladie. Notre lignée a su surmonter une somme inimaginable d’entraves, qu’il s’agisse de guerres ou de pestes en tous genres depuis des millions d’années… Malgré tout cela, nous sommes là. Nous sommes le fruit d’une extraordinaire sélection, y compris 9 mois avant notre naissance, lorsqu’un ovule a choisi un seul spermatozoïde parmi des milliards d’autres.

Une maladie est souvent multifactorielle. Les solutions le sont aussi.

Le fameux slogan publicitaire « trop gras, trop salé, trop sucré » est bienvenu, mais cette action est manifestement insuffisante. Le verdict de l’Ecole de Santé Publique de Harvard tombe comme un couperet : « Il est irresponsable d’encourager la consommation des produits laitiers ». Et nous pouvons réduire largement notre consommation de viande.

On sait que les Asiatiques, dans leurs conditions de vie traditionnelles, ignorent presque le cancer, mais que lorsqu’ils viennent en Occident, ils adoptent des comportements locaux et atteignent des taux comparables à ceux des pays d’accueil.
Tout va dépendre de ce que nous décidons de mettre dans notre bouche, de notre façon d’utiliser notre corps, de ce que nous choisirons d’entendre et de voir.
Votre état de santé et votre état de vieillissement dépendent de l’état de vos cellules qui dépend de la qualité de vos nourritures aérienne, environnementale, physique, relationnelle… Beaucoup de chercheurs travaillent sur les hormones pour ralentir le vieillissement : la DHEA, les hormones thyroïdiennes, l’oestradiol, la progestérone, la testostérone, la prégnénolone, la mélatonine, le cortisol et l’hormone de croissance. On travaille aussi sur les compléments alimentaires. Mais les résultats sont mauvais. D’autant qu’il y a rarement de bilan sanguin préalable qui a évalué les carences éventuelles.
Les scientifiques spécialisés expliquent que le régime hypocalorique, équilibré en apports nutritifs, est le meilleur ralentisseur du vieillissement. Complété par une vie calme, on peut faire alors de vieux bons os.

Certains nous parlent de maladies liées au vieillissement des populations, mais le cancer est la première cause de mortalité avant l’âge de 65 ans. On nous explique que l’espérance de vie augmente, mais cela est discutable.

DES DECES ET MALADIES EVITABLES

Le foie, outre son action dans la digestion, est un organe qui joue un rôle capital dans l’organisme. C’est le laboratoire central de l’organisme. 

Le jeûne , en mettant cet organe primordial au repos, en permettant à chaque cellule hépatique de se décrasser, d’éliminer, rend à chacune de nos cellules une nouvelle jeunesse. Un jeûne de quelques jours est une extraordinaire expérience humaine. On s’apercevra, là aussi, qu’on peut vivre et être heureux avec moins. Celui qui a jeûné sait que le jeûneur n’a pas faim ! (étude ici)

La proximité des mots « jeune » et « jeûne » est un symbole fort

Une mono-diète avec un fruit bio de saison, par exemple, est facile à faire. Elle reposera votre corps. La pratiquer 24 heures chaque quinzaine est une bonne habitude.
L’activité intellectuelle (jeux, lectures, exercices d’analyse, de mémorisation, méditation…), une alimentation et une eau saines, une respiration sereine, un exercice physique régulier, un stress modéré sont indispensables pour préserver son cerveau.
Alzheimer peut se faire rare. La principale cause de la maladie d’Alzheimer n’est pas le vieillissement, mais le mauvais vieillissement.

En 2019 en France, 50% des décès ont été causés par le cancer et les maladies cardio-vasculaires. Ces deux fléaux se valent en nombre de personnes concernées : près de 900 personnes décèdent chaque jour à eux deux. Pourtant, la majorité des spécialistes reconnaissent que les causes de ces maladies dépendent largement de notre bon vouloir. Une large majorité des maladies et décès reposent sur 6 causes évitables : stress, sédentarité, mauvaise alimentation en qualité en quantité, alcool, tabac et environnement pollué. La plupart des virus susceptibles de déclencher des pandémies qui coûtent des fortunes ont leur origine dans les élevages, ce qui devrait nous conduire à remettre en cause la place massive des protéines animales dans notre alimentation.

La troisième cause de décès est liée à la iatrogénèse (maladie provoquée par la médecine) : 40 000 victimes par an, ainsi que 500 000 hospitalisations, avec les trop fameuses infections nosocomiales.

La quatrième cause est représentée statistiquement par les morts violentes : 7%, dont les 3/4 qualifiées d’accidentelles (suicides, morts sur la route, crimes…).

La cinquième cause repose sur les diabètes et Alzheimer.

Si on examine le nombre de malades, on constate que prés de 15 millions de personnes sont ALD (affection longue durée), 5 millions prennent régulièrement des anti-dépresseurs, autant (parfois les mêmes) ont des troubles du sommeil, encore 5 millions souffrent de maux de tête significatifs…

Si la France est sur le podium mondial en termes de consommation d’alcool par habitants ou de tonnes de pesticides à l’hectare, elle l’est aussi pour la consommation de médicaments (1500 comprimés par an en moyenne par habitant) ! Pour information, aux Pays-Bas, la majorité des consultations s’achèvent sans prescription de médicaments. Un problème, c’est que tous ces médicaments se retrouvent dans nos eaux par le biais des urines. Les stations d’épuration n’ont pas été prévues pour éliminer toutes les molécules inventées par la chimie et la pharmacie depuis 50 ans. Par exemple, même pour l’aspirine qui se dégrade à 90% après traitement de l’eau, on en retrouve encore des traces.

Mais on ne boit pas assez d’eau et sa qualité est insuffisante !

Selon l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS), les Français ont quatre fois plus de PCB et trois fois plus de pesticides dans le sang que les Américains.

Clarck Spences Larsen, spécialiste en bioarchéologie de l’université de l’Etat de l’Ohio, à Colombus, et mmebre du Projet d’Histoire mondiale de la santé en Europe, dénonce un déclin général de la santé de l’Homme sur tout le continent européen et autour du bassin méditerranéen au cours des trois mille dernières années.

La multiplication des maladies dégénératives est symptomatique.
Bref, il y a des problèmes graves, et il sont évitables !

LA SITUATION DES PROFESSIONELS DE SANTE ET SES CONSEQUENCES

Pendant ce temps, la démographie médicale est en baisse. On se plaint du manque de médecins, des délais de rendez-vous chez les spécialistes, pendant que les professionnels de santé travaillent de plus en plus : 55 heures par semaine. Le dialogue singulier qui était l’apanage du médecin de famille disparaît, les « écoutants » sont désormais les seuls « psy ».

En outre, selon l’OMS, une personne sur quatre aura besoin de soins de santé mentale dans sa vie. Nous verrons dans nos propositions comment réhumaniser la médecine et la libérer de la domination comptable qui la détruit comme d’ailleurs la plupart des services publics de nos jours.

Les « Urgences » sont débordées. On veut plus de médecins en zone rurale, plus de lits d’hôpitaux, des médicaments plus efficaces, et, selon l’idéologie, le politique les remboursera plus ou moins. La majorité des actes chirurgicaux sont soumis à des honoraires libres. De plus en plus de Français renoncent à se soigner faute de moyens…

ON NE PREVIENT PAS ASSEZ, ALORS ON SOIGNE

Au delà des drames humains liés à tous ces maux et décès évitables, la crise mondiale actuelle s’explique en partie par la politique de la maladie menée par les pays dits « développés » : 14% du PIB des Etats-Unis s’envolent dans les dépenses de « santé », 12% en France, 9% en Europe. Bien plus que tout déficit financier global. Soigner devient de plus en plus coûteux, dangereux, alors que les solutions sont souvent simples quand on choisi la prévention. Cette politique coûtera à la France prés de 300 milliards d’euros en 2022 (l’ensemble des budgets locaux et nationaux de l’Education représente moins de la moitié de cette somme) !

Et ce n’est que le coût direct. La mauvaise santé induit beaucoup de souffrances et de lourds coûts collatéraux, par exemple une mauvaise qualité de travail ou de pénibles relations de couple… On sait que tout est lié. Faire une bonne politique économique plombée par une telle charge liée à notre politique de la maladie est impossible. Mais une politique de santé requiert une bonne politique agricole : bio et sans OGM. Il faudra aussi limiter largement nos actions collectives polluantes, l’économie sera alors significative (par exemple, c’est moins coûteux de conserver une eau saine que de la dépolluer). Si vous observez le tableau de bord du régime général de la Sécurité Sociale, vous remarquerez que les déficits annuels tournent autour de quelques dizaines de milliards d’euros, malgré des entrées d’argent colossales. Et dans le budget global de la Sécu, 1 euro sur deux file dans la « santé » alors que les lunettes et les soins dentaires sont mal remboursés par exemple.

Cela a un impact sur le chômage, puisque les entreprises sont pénalisées dans leur recrutement à travers les cotisations qu’elles paient. Les 3/4 des dépenses de santé sont financées par la Sécurité Sociale, donc par les entreprises et les particuliers, et 25% directement par les « consommateurs ». Tout cela est intenable financièrement, l’action constructive est urgente. L’objectif n’est pas de réduire les remboursements ou de mal assurer, il est question de préserver la santé.

DES CONFLITS D’INTERETS COUTEUX

Après les « antibiotiques qui ne doivent plus être automatiques » (2003), les affaires du virus H1N1, les vaccins et du Médiator ont contribué à éclairer les populations sur la mauvaise pièce dans laquelle le Système nous fait jouer depuis trop longtemps. On comprend de plus en plus le jeu des grands laboratoires pharmaceutiques qui multiplient les essais sur chaque molécule, à partir d’expérimentations animales, et ne présentent aux autorités que celles favorables au futur médicament. En outre, ils vantent des vaccins sans nécessité. Vous noterez que, pour les médicaments, les médecins précisent qu’il ne faut pas donner les mêmes à tout le monde sans leur ordonnance, alors que, pour les vaccins, on fait dans la masse…

La plupart des populations européennes ne subissent pas ces obligations.

Les enjeux financiers sont tels qu’on peut s’inquiéter de la justesse des conseils de la médecine occidentale. Ce serait une catastrophe pour des intérêts très puissants comme les grands laboratoires pharmaceutiques que les gens soient simplement en bonne santé ou guérissent trop vite. On comprend pourquoi au sein de l’OMS oeuvrent certains de leurs experts.
Agir pour que les prix de l’alimentation bio soient accessibles à tous

LA SANTE

Nous pensons que le scientifique du 19ème siècle Antoine Béchamp avait raison sur un point face à Pasteur : sa théorie microbienne. L’important, c’est le terrain, pas le microbe. Notre système immunitaire ne relève pas d’une structure bien établie, il s’apparente à une phénoménale armée en alerte permanente répartie sur un territoire : notre corps. Notre santé et notre vitalité requièrent une bonne élimination des déchets de l’organisme. Nous abritons des milliards de bactéries, acariens, virus, levures qui constituent la faune et la flore et dont le nombre est 100 fois supérieur à celui de nos propres cellules. Mais, avec une mauvaise hygiène de vie, ces êtres invisibles dépérissent car ils sont asphyxiés et privés de leurs éléments nutritifs. Ils laissent alors la place à d’autres micro-organismes moins sympathiques. On sait que des éléments inoffensifs deviennent alors pathogènes.

Cette bagarre de voisinage se traduit en symptômes de maladies. Seules les circonstances rendent microbes et virus pathogènes sur des organismes en faiblesse. Quant aux maladies, elles ne sont que les symptômes des dérèglements de notre état général, et les maladies dites « génétiques » s’expriment surtout à partir d’un contexte favorisant.

C’est pourquoi une politique de Santé est vitale. Elle dépend de décisions individuelles et de décisions collectives. Chacun naît avec une qualité de « voiture » différente, mais les savoirs de vivre auront une large influence sur l’essentiel : la santé et l’énergie.
Si vous acceptez de vivre dans le stress permanent, si nous continuons de choisir une société productiviste, la santé s’éloignera de plus en plus. Le calme, le respect, la responsabilité et l’amour sont les piliers de la santé. Tout est lié.
Le premier maître de sa santé, c’est soi même.

La politique de santé que nous préconisons repose sur l’éducation à la Santé, l’éducation thérapeutique, une alimentation bio plutôt végétale, la pratique d’une activité physique, le choix d’une vie paisible, les arrêts de l’expérimentation animale et de l’utilisation des produits chimiques, le respect de l’environnement, la réduction des pollutions électromagnétiques, la fin des bruits violents, la coopération des praticiens de santé avec les médecins, mais aussi la coopération de toutes les médecines, conventionnelles ou pas.
Ayurvéda, acupuncture, aromathérapie, médecine chinoise, chiropraxie, herboristerie, homéopathie, hypnose, magnétisme, massages, méditation, naturopathie, phytothérapie, psychothérapie, qigong, reiki, taï-chi, yoga… Cette tendance se vérifie dans la plupart des pays occidentaux puisque la proportion de patients de soins médicaux non-conventionnels varie de 20 à 50%, voire 65% au Japon. Nous remarquons que l’Allemagne, où prospère le « Heilpraktiker », connaît une dépense annuelle de santé par habitant inférieure de 20% à celle de la France. Cela contribue à ses bons comptes actuels.
La médecine de la personne est bien meilleure que la médecine de masse. Les fameux « protocoles » sont des ennemis de la longévité lorsqu’ils sont dogmatiques. Chaque être humain est unique. Nous sommes inégaux devant une mauvaise alimentation ou des ondes électromagnétiques. Les protocoles sont intéressants, tant pour le diagnostic que pour la thérapeutique, mais ils limitent considérablement la relation médecin-malade et l’approfondissement du problème.

De même, une politique de prévention active est préférable à une politique de guérison espérée. Mais vaccins et dépistages ne sont pas de la prévention ! Une fois qu’on dépiste, ce peut être trop tard ou… trop tôt ! Par exemple, le docteur britannique Michaël Baum, qui a participé à la mise en place du dépistage en Angleterre, a démissionné, constatant que « le plus préoccupant est que le dépistage organisé entraîne des sur-diagnostics du cancer du sein », c’est-à-dire que le repérage de petites tumeurs naissantes donne lieu à un diagnostic de cancer à traiter, alors qu’il peut s’agir d’un cancer non évolutif. Là encore, il faut informer le « patient ».

Notre pays, ses gouvernants et beaucoup d’entre nous ont choisi depuis longtemps une politique de la maladie.

La meilleure médecine se pratique tous les jours par la façon de vivre, c’est-à-dire la façon d’aimer, de se nourrir, de penser, de travailler… Voilà pourquoi il est tellement important qu’au lieu de se concentrer sur la maladie, on commence à étudier la santé et les facteurs dont elle est le résultat (comportement, nutrition, pensée, respiration…).

Les rôles de l’entourage et de l’environnement ne sont pas anodins.
On commence à se rendre compte concrètement que le psychisme est pour quelque chose dans les maladies, à pénétrer enfin le côté subtil de l’être humain.
Oui, la médecine est plus un art qu’une science.
Oui, elle travaille encore sur des êtres qu’elle connaît peu.

Voici donc nos propositions dans les domaines de l’éducation et de l’organisation générale de la Santé :

EDUCATION

  • Comprendre que la pédagogie, l’éducation à la santé sont les premières médecines
  • Faire de la prévention dès le plus jeune âge (CM1), avec des vidéos en matière de drogue par exemple. Les cours de nutrition, les cantines bio avec un jour végétarien sont bienvenus.
  • Promouvoir l’activité physique pour tous.
  • Rééquilibrer les horaires et calendriers scolaires de façon à permettre aux jeunes d’avoir plus de temps pour l’activité physique, mais aussi leur faire choisir leur sport.
  • Expliquer que la qualité et la quantité d’alimentation sont déterminantes dans le domaine sanitaire.
  • Faire connaître les dégâts de la consommation de sucre, de sel, des céréales transformées et raffinées, d’amidon modifié, d’additifs et colorants inutiles, de produits gras et animaux, de plats préparés industriellement et de ceux très cuits.
  • Expliquer les bénéfices financiers, environnementaux, moraux et sanitaires de la réduction de la consommation de viande.
  • L’entretien des dents, leur brossage sont des actes importants, les dents dévitalisées sont un problème qui mérite examen.
  • Promouvoir l’allaitement maternel.
  • Prévoir un étiquetage simple et informatif sur la qualité des produits.
  • Comprendre que la qualité de l’eau est un élément incontournable pour la santé et agir en conséquence.

ORGANISATION GENERALE

  • Modifier le système des mutuelles d’entreprise obligatoires (l’adhérent n’est plus libre de ses choix de santé).
  • Dénoncer la nouvelle convention médicale qui lie les caisses, les médecins et les patients pour 5 ans, elle ajoute une clause honteuse de prime à la performance.
  • Revoir la rémunération à l’acte avec des lettres-clefs qui entraîne un effet pervers avec l’augmentation des actes, donc la diminution de la qualité des actes.
  • Revoir la formation des médecins en matière de nutrition et de psychologie particulièrement.
  • Instituer un corps professionnel d’éducateurs de santé formés à la prévention pour tous les âges et tous les lieux, dans les entreprises par exemple.
  • Privilégier les écoles, universités, entreprises, maisons de retraite, hôpitaux, prisons et centres de rééducation pour enseigner la nutrition et la santé.
  • Contribuer à préserver la santé par des actions locales et nationales contre les pollutions chimiques, bactériennes, auditives, visuelles et électromagnétiques.
  • Reconnaître les médecines non-conventionnelles avec charte et éléments diplômants.
  • Structurer, organiser et professionnaliser les approches non-conventionnelles qui peuvent être alternatives ou complémentaires.
  • Instaurer la liberté thérapeutique.
  • Appliquer la liberté vaccinale comme dans les autres pays européens.
  • Déclarer toutes les pathologies survenant après une vaccination et qu’on les examine.
  • Agir pour que des organismes publics neutres étudient objectivement l’efficacité et les complications des vaccins.
  • Faire connaître les résultats.
  • Mettre en place une politique vaccinale individualisée avec informations complètes au vacciné potentiel.
  • Organiser une déclaration par les malades eux-mêmes des effets indésirables de leur médication.
  • Informer clairement les Français des risques liés à une action de dépistage (cancer, Alzheimer…).
  • Développer une pharmacovigilance plus efficace en temps réel.
  • Promouvoir la biosurveillance.
  • Interdire l’utilisation du mercure dentaire.
  • Reconnaissance de l’électrohypersensibilité comme pathologie environnementale.
  • Création de zones blanches habitables.
  • Passer de 0.6V/m à 0.2 V/m pour le niveau d’exposition des micro-ondes en intérieur.
  • Interdire tout ce qui peut être remplacé par du filaire (toutes formes d’internet sans fil).
  • Interdire le téléphone portable pour les moins de 15 ans.
  • Interdire de rejeter des eaux usées dans les rivières, fleuves, lacs, mers et océans sans avoir été traitées par procédé de filtration biologique.
  • Instaurer l’alimentation bio de proximité sur tous les points de restauration publique, ainsi qu’un option végétarienne.
  • Créer un Plan National pour l’Alimentation Locale, Biologique et Solidaire.
  • Supprimer l’irradiation et l’ionisation des aliments.
  • Convertir les terres en bio dans un délai de 20 ans.
  • Interdire les OGM et les nanotechnologies, pas de moratoire.
  • Encourager ceux qui le souhaitent à produire et distribuer une alimentation saine (donc bio), accessible à tous, et, par conséquent, à avoir accès aux ressources (foncier, eau, semences reproductibles, petits équipements, logements…).
  • Libéraliser la diffusion des semences naturelles reproductibles et biologiques.
  • Diversifier la production, la vente directe, les marchés bio et favoriser l’autoproduction alimentaire.
  • Multiplier les jardins partagés et promouvoir la permaculture comme la biodynamie.
  • Agir pour instituer un Organisme Mondial de Sauvegarde de la Biodiversité.
  • Sortir progressivement du nucléaire et des énergies fossiles par une politique énergétique intelligente : diversité (énergies renouvelables), efficacité (isolations et éducation aux économies), économie de proximité, ruralité et sobriété.
  • Sortir de la chimie par une législation adéquate et la prise de conscience active des consommateurs
  • Rechercher puis interdire l’utilisation de tous produits nocifs pour la santé pour tout ce qui est proposé au public, qu’il s’agisse de son habitat ou de tout article achetable.
  • Supprimer de la vente les laines de verre et laines de roche.
  • Officialiser un Comité d’experts indépendants sur les médicaments, les vaccins, les produits chimiques, les ondes électromagnétiques d’origine humaine.

La santé humaine requiert la santé animale

La morale, le sens des responsabilités, le coeur, l’eau (pour faire 1 kilo de viande, il faut en moyenne 7 kg de céréales, donc 10 000 litres d’eau douce), le respect de l’environnement (on abat des forêts pour faire des pâturages), le pouvoir d’achat (un bol alimentaire végétal est moins coûteux qu’un bol alimentaire animal), demandent de respecter l’animal :
  • Supprimer les élevages industriels au bénéfice des petits élevages respectueux des besoins des animaux et favorisant la santé animale.
  • Inclure davantage les normes de bien-être animal dans le Label Rouge et les labels régionaux.
  • Appliquer immédiatement les méthodes remplaçant l’expérimentation animale (voir les associations Proanima, Antidote Europe et les techniques sur mitochondries)

Sécurité des biens et des personnes

Sur ce sujet encore, le fait est que l’écologie est la solution, tout autre projet, le problème. Nous résolvons les questions de la sécurité alimentaire, celle de la sécurité énergétique, la sécurité sociale, mais aussi la sécurité des biens et des personnes . Comment les partis conventionnels pourraient ils nous donner des leçons alors que les habitants de notre pays subissent 10 000 crimes et délits chaque jour depuis tant d’années ?! Les spécialistes dénombrent 500 zones de non droit en France ! Forces de l ‘ordre agressés, syndicalistes attaqués, rodéos nocturnes , bandes sauvages … 15 lois en 9 ans sur le terrorisme… La société écologiste réduit largement cette grave problématique en identifiant d ‘abord les causes : désespérance , manque d ‘éducation, défaut d’activité, sentiment d ‘injustice , sentiment d’impunité , sentiment d’inutilité, défauts de communication. Sans cause connue, analysée, la solution est introuvable. Voici donc les actions à mener , il y a des solutions à long, moyen et court terme :

➜ Une autre éducation : si l’éducation donnée aux enfants était plus axée sur le savoir être et le savoir faire comme dans les écoles Montessori ou Freinet par exemple , les adultes de demain auraient plus de discernement, seraient plus autonomes, coopératifs et pacifiques…

➜ Un autre système sociétal : la société d’hier et d’aujourd’hui est axée sur la compétition, le consumérisme, le productivisme, l’avoir est préféré à l’être. Cela est source de conflits et de frustrations . Les élus et les administrés ont à bâtir ensemble une société plus sobre, plus coopérative à partir d’outils comme l’agriculture urbaine, les composteurs collectifs, les monnaies locales complémentaires, les habitats groupés, les systèmes d’échanges locaux , les comités citoyens de liaison….

➜ Une protection accrue : accroître la présence policière et la vigilance dans nos rues et quartiers : le travail administratif sera fait par des secrétaires, le policier sera sur le terrain. Créer le maximum de brigades de vigilance à partir de citoyens volontaires et formés, qu’ils soient valides ou handicapés . Notre pays a un immense vivier inutilisé de personnes aptes à résoudre les défauts d’effectif dans nos champs, dans nos rues, dans nos services de renseignements, dans nos hôpitaux, pour les personnes seules… 3 millions de chômeurs à plein temps, en temps normal (hors Covid) subissent un problème financier et le pénible sentiment d’inutilité. On peut atténuer le premier cité et en finir avec le second : à partir du 4e mois d’indemnisation, le revenu distribué le sera en échange d une activité à temps partiel d’intérêt général. Sur ce chapitre sécurité, sera donc proposé d accéder à ces brigades de surveillance, composées chacune de 2 personnes reconnaissables par un gilet de couleur , non armées, équipées d’un téléphone pour signaler tout problème à la police ou gendarmerie, qui sillonneront les quartiers définis par les autorités adéquates.

➜ Effectivité , fermeté et rapidité de la réponse pénale : tant qu’il y aura autant d’affaires à traiter, accroître le nombre de magistrats et greffiers, rétablir les peines plancher, établir un plan de suivi effectif des sortants de prison. Mettre en place des peines immediates très courtes , quelques jours ou quelques semaines : être privé soudainement de liberté et de son portable, est pour le jeune délinquant une peine mémorable, elle le marquera et contrariera le désir de récidive.

Le bracelet électronique et le bracelet anti rapprochement sont 2 outils efficaces insuffisamment utilisés
➜ Terrorisme : Les sortants de prison pour terrorisme doivent porter un bracelet électronique. Condamner lourdement l’entourage s’il était informé des projets funestes du terroriste. Aucune réduction de peine. Sanctionner les apologies du terrorisme sur les réseaux sociaux. Infiltration des associations suspectes. Dissolution si violente et examen des prêches. On ne ferme pas une mosquée, on sanctionne l ‘individu qui appelle à la violence ! Les Musulmans doivent s organiser pour dénoncer le terrorisme islamiste .

➜ Oui il y a des territoires oubliés de la république, oui il y a des zones de non droit en France, oui le commerce de la drogue est un fléau . Et là encore , ce sont des dizaines de milliers de personnes , souvent défavorisées, qui subissent les actes de quelques dizaines de délinquants . Nous écologistes , proposons la création de 10 brigades mobiles spécialisées et formées sur ces sujets , composées de policiers , gendarmes, agents du fisc, psychologues et magistrats du lieu visé , pour intervenir massivement et soudainement dans ces zones , procéder aux arrestations adequates, faire passer en comparution immédiate les personnes soupçonnées, de façon à ce que les délinquants de ces quartiers difficiles , sachent que à tout moment , l ‘État peut reprendre sa place et eux se retrouver en prison , éloignés de leur zone de mefaits , dès le lendemain
➜Toute personne de nationalité étrangère condamnée à une peine de prison sera expulsée vers son pays
➜Suppression de toute attribution de visa et aide au développement pour les pays qui refuseraient de reprendre leurs ressortissants expulsés

Narcotrafic : les préconisations du Sénat pour mieux lutter contre le trafic de drogue

Depuis 30 ans, l’internationalisation du narcotrafic a connu une forte accélération. La sophistication des procédés pour produire, transporter et distribuer la drogue a permis aux narcotrafiquants de diversifier leurs modes d’action. C’est ce que relève en particulier un récent rapport du Sénat.

Selon le rapport publié le 14 mai 2024 par la commission d’enquête du Sénat sur l’impact du narcotrafic en France, le narcotrafic gagne progressivement les villes moyennes, voire petites, ainsi que les zones rurales. Les territoires ultramarins(notamment les Antilles et la Guyane), proches de l’Amérique latine, font quant à eux office de lieux de transit et de porte d’entrée vers l’Europe. 

Avec le perfectionnement des réseaux et la forte augmentation de l’offre et de la demande de drogues, en France et à l’étranger, les auteurs du rapport appellent ainsi à une réorganisation des services chargés de la lutte contre la narcotrafic. 

Des services sous-dotés face à un trafic mondialisé

Dans un contexte de trafic mondialisé, si la coopération interétatique existe, elle n’est pas systématique et des points de « blocages » perdurent avec certains pays (émirat de Dubaï au sein des Émirats arabes unis en particulier). L’Union européenne, quant à elle, dispose de moyens mais son cadre juridique peut limiter l’accès aux « données de connexion« . Par ailleurs, la législation évolue bien plus lentement que le trafic lui-même, les trafiquants tirant profit des nouvelles technologies et des réseaux cryptés. 

De nombreux policiers et gendarmes rencontrés sur le terrain avouent se limiter au « bas du spectre« , faute de moyens juridiques et humains leur permettant de toucher les têtes de réseaux. La France connait également une pénurie de magistrats, greffiers et assistants spécialisés.

Les auteurs craignent ainsi « que la priorité donnée à la lutte contre l’embolisation des services via des réponses pénales rapides ne se fasse au détriment de procédures certes plus longues, mais aussi plus à même d’avoir un effet curatif à long terme, par le démantèlement des filières. » 

Comment mieux organiser les services chargés de la lutte contre le narcotrafic ?

Le rapport pointe des problèmes de « coordination, d’ignorance réciproque, de chevauchements de compétences, voire de rivalités entre services » et de positionnement de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) « vis-à-vis des autres acteurs de la lutte contre le narcotrafic« . 

 À la suite de ce constat, plusieurs recommandations dont notamment :

  • la transformation de l’Ofast en « vrai chef de file de la lutte contre le narcotrafic » ;
  • la création d’un Parquet national anti-stupéfiants
  • le renforcement de la lutte contre la corruption ;
  • la systématisation des enquêtes patrimoniales contre le blanchiment ;
  • la mise en place d’une stratégie visant à repousser les flux et les réseaux implantés outre-mer
  • la sécurisation des infrastructures portuaires, principales voies d’entrée de la cocaïne en Europe.

Territoires

Dans le cadre de l’adaptation des forêts au changement climatique, instaurer des critères de diversification supplémentaires pour l’obtention ou la bonification de subventions publiques :
➜ au moins 30 % de diversification dès 2 hectares et une maille à 2 hectares (soit pour chaque tranche de 2 ha), obligatoire pour l’obtention,
➜ au moins 3 essences dont au moins une essence de feuillu (supérieur à 70 %) et une essence autochtone (pour une bonification à 80 % du taux d’aide).
➜Adapter nos territoires aux impacts certains du changement climatique ( montée du niveau de la mer, inondations, glissements de terrain etc..,)par déménagement, plantation d’arbustes…
➜Créer encore des parcs et réserves naturelles dont certaines libres de toute intervention humaine.

Transition

Soutenir le développement d’une ingénierie d’animation des démarches de transition écologique dans les collectivités ou territoires de projet pour mobiliser, sensibiliser et accompagner les acteurs locaux. Ce soutien peut prendre la forme de (co)financements, de formations et de mise en réseau des élus et techniciens des collectivités infrarégionales.
➜création d’une délégation qui sera à l’affut de tout ce qui se fait de bien en Europe et dans le monde pour l’appliquer dans notre région
➜diffuser largement une charte touriste écoresponsable qui ne sera pas un frein au tourisme mais au contraire une attraction particulière puisque nous voulons faire de notre région une référence en matière de qualité d’air, qualité d’eau, facilité et sécurité des transports…
➜encourager l’engagement et l’initiative des jeunes dans les projets environnementaux
➜promouvoir un mode de vie qui réduit les pollutions.
Sensibiliser et former les habitants du territoire aux enjeux climatiques et environnementaux :
➜ développer les formations initiales et continues dans les secteurs clés de la transition et renforcer l’information et le changement de pratiques favorables à la transition écologique,
➜ définir et porter un plan régional d’éducation et de sensibilisation à l’environnement et au climat sur tout le territoire auprès de tous les publics, en partenariat avec les acteurs locaux spécialisés sur ces questions.
➜associer tous les médias régionaux et locaux pour ces indispensables informations
➜création d’une aide spécifique de fonctionnement pour les établissements scolaires qui développent des programmes d’éducation à l’environnement et l’agriculture. ➜travailler avec les CROUS sur la qualité́ des repas, pour qu’ils soient frais, bio et locaux.
➜adaptation des schémas de formation, professionnelle et continue, aux métiers touchant à l’environnement, au savoir manuel et à l’agriculture.
➜organiser la pression de l’opinion publique sur les banques qui financent des activités anti climat, anti environnement sain …

Transports

Faciliter l’accessibilité aux transports durables :

Faire l’Europe des transports de proximité : grâce à une politique de travaux intelligents, en créant de nouvelles lignes de métros autonomes dans les régions européennes défaillantes.

➜pour passer d ‘une culture transport  » je suis seul dans ma voiture  » à une culture transport compatible avec le bien être durable, il faut habituer les enfants au bus , au métro, au tram , au train , au vélo, à la marche à pieds….
➜ en faisant des gares de véritables
pôles multimodaux avec notamment
le développement de stationnements
vélo sécurisés,
➜ en proposant une offre adéquate/
croissante d’embarquement des vélos
dans les trains et cars régionaux,
➜ en proposant une tarification solidaire
des transports ferroviaires.
➜mise en place de politiques incitatives et aidantes pour les voitures partagées qui sont un outil exceptionnel de lien social , d’économies et de moindre pollution
➜évaluation trimestrielle du niveau de satisfaction des usagers des transports collectifs.
➜multiplier les minibus à carburant non fossile parce que le train ne peut aller partout

S’engager au maintien de toutes les lignes de train actuelles, notamment les « petites lignes », et développer l’offre ferroviaire, en particulier les services express métropolitains pour mieux relier
les grandes agglomérations au reste du territoire.

Ne plus accorder de subventions publiques et s’opposer aux projets d’extension d’aéroports,
s’engager à investir le montant équivalent épargné dans et pour des activités favorables à la transition juste et écologique.

➜chaque arrêt de train correspondra à l’arrivée et départ de bus et autres moyens de transports (parking vélos, parking pour co-voiturage)

Simplifier l’utilisation de tout transport collectif ( hors tgv et avion ) par un passe/transports national valable 1 an au prix mensuel de 50 euros.

Les transports collectifs gratuits ne sont ni une idée géniale ni le mal absolu. Mais Écologie au centre est défavorable car
a) la gratuité pour l ‘usager devient le paiement du contribuable
b) Cela crée une fiscalité additionnelle pour les ménages et/ou les entreprises
c) Le paiement, même symbolique, implique une démarche active d ‘adhésion
d) Les territoires touristiques peuvent être encore plus envahis
e) La non rémunération d ‘un bien ou d ‘un service peut créer une culture de déresponsabilisation et de droits sans devoirs
f) Le service est moins dégradé lorsqu’il est payant
g) Il coûte moins cher en entretien
h) La gratuité implique une utilisation pour quelques mètres (par exemple, se rendre à la destination souhaitée qui se trouve à 1 station du point d’embarquement)
I) Le report modal est faible alors que le coût réduit la marge financière pour développer et améliorer l ‘offre
J) Le transport en commun est déjà beaucoup moins cher que la voiture
K) La gratuité peut réduire l ‘utilisation d ‘autres transports doux
L) La nécessité d’accroître le réflexe transports collectifs au lieu du transport individuel passe par l ‘habitude scolaire, le bon cadencement, la ponctualité, la certitude du passage , la sécurité et un démarchage commercial actif et doux , pour vendre des abonnements annuels multi transports collectifs aux touristes dès leur arrivée ou réservation , comme aux habitants du territoire.

 

Un partenariat gagnant gagnant avec l’Afrique

Nous avons une responsabilité environnementale et financière liée à nos choix économiques et sociétaux passés et présents. Nous pensons que l’aide publique gagne à être centrée sur l’agriculture, l’éducation des couples sur l’enfantement, l’appui à la restructuration des gouvernances locales lorsque la population concernée le demande.
Mettre fin à la prédation des grands groupes industriels où l’État français est présent ou aidés par la puissance publique de notre pays . Agir pour que l’Union européenne coordonne ses aides en priorisant la prospérité des agricultures africaines.

Examiner la cohérence des politiques publiques internationales avec les objectifs de l’aide publique au développement (APD) dans les pays les plus pauvres. Rompre avec la vision verticale des rapports Nord-Sud. Soutenir les citoyens engagés et les expertises locales, et en particulier les mouvements féministes grâce à un fond dédié.

Stopper au niveau européen et mondial les accords de libre-échange et le dumping des productions agricoles subventionnées qui détruisent les paysanneries les plus vulnérables du monde. Soutenir leur transition vers une agroécologie efficace qui permettra de nourrir les populations et de préserver les biens publics mondiaux. Contribuer à l ‘autonomie énergétique des territoires.