Ces députés coupables et responsables, au cœur du pouvoir, sous les lumières médiatiques, forts d’un revenu mensuel de 7.000 €, veulent encore une politique de droite ou de gauche (!) alors que cette crise financière et politique est un appel majeur à une transformation totale.
Plans de relance et innovations technologiques se sont succédés. Résultats : plus d’impôts et taxes, plus d’endettement, plus de chômage, plus de dette écologique et 10 millions de Français qui doivent survivre sous le seuil de pauvreté ! Notre impasse politique traduit tout cela. Nous pouvons (devons) changer de logiciel.
Moins de biens, plus de liens
Une société moins dépendante à l’argent résoudra les problèmes sociaux, écologiques, ceux de sécurité et donnera un sens à la vie en collectivité. En préférant l’avoir à l’être, nous perdons le discernement : notre mode de vie agresse nos relations internes, la biodiversité et le climat, donc l’avenir de tous, on maintient pourtant le cap ! Faute d’éducation à la santé et pour cause de pollutions, la maladie plombe les comptes publics (300 milliards d’euros en 2024, notre premier poste de dépenses !), mais personne n’en parle. Une priorité est donc de renforcer notre système immunitaire et cultiver une bonne santé d’autant qu’un virus agressif apparaîtra à nouveau.
Le politique peut remplacer la communication démagogique et faussement protectrice, par la communication pédagogique et l’action efficace : gratuit et gros gain ! Autres exemples, 33 millions de véhicules particuliers en France : si 10 % de leurs propriétaires décident de prendre un passager, on produit immédiatement 3 millions de places supplémentaires. Vous achetez une salade bio 2 euros, si vous plantez une graine, vous obtenez votre salade pour 2 centimes. Vous êtes bon au tennis, je suis fort en philo, vous donnez un cours à mon enfant, j’aide le vôtre, on n’a rien dépensé et on est ami !
Les quatre piliers de cette nouvelle société
L’éducation à la santé, l’agriculture urbaine, la multiplication des pratiques d’échange de temps, de biens et de compétences, et l’économie circulaire comme principes dominants : on répare tout, on re emploie et on recycle tout !
L’impact sur le bien-être matériel et l’état d’esprit des personnes sera immédiat : il y aura plus de liens, moins de mal-être et de frustrations, et par conséquent, moins de délinquance. Cette « cité d’après » sera une grande coopérative de vie où les habitants se parlent, se prêtent, s’échangent, partagent (voir le succès des entreprises de covoiturage). C’est aussi un immense potager. Elle est dotée d’une activité du bâtiment tournée vers la réparation, vers l’isolation thermique de toutes les constructions et la récupération des eaux grises pour produire énergie et engrais. On y voit une pépinière de petites entreprises respectueuses de l’environnement, une omniprésence du transport collectif et du vélo. Ce projet de société va de pair avec une démocratie permanente où élus politiques et population œuvrent ensemble. Ces objectifs sont atteignables par une volonté politique ferme et des actions locales. Notre pseudo civilisation qui maltraite animaux, arbres et humains est devant une bifurcation : continuer dans le conventionnel et mal finir comme le prévoient maints scientifiques et le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Ou bien choisir une société beaucoup moins dépendante á l’argent et son corollaire, la sobriété heureuse. Oui, on peut se sentir mieux avec moins, oui, on peut avoir plus en produisant moins, oui, le partage choisi crée le bien-être matériel ! Oui, on peut sortir de la compétition avec la Chine et beaucoup réduire notre dépendance aux pays détenteurs d ‘énergies fossiles.
Ce n’est pas une politique de droite ou de gauche, ce n’est pas une idéologie, c’est du pragmatisme imprégné de fraternité. Les équipes sportives perdraient tous leurs matches en sélectionnant mal leurs joueurs. Nous pouvons beaucoup mieux faire dans le choix de nos politiques, ils sont les salariés du peuple.
http://www.economiematin.fr/il-y-a-des-sportifs-de-haut-niveau-a-quand-des-politiques-de-haut-niveau