Nos mesures pour la jeunesse
Des mesures de santé environnementale pour les enfants
Les conditions environnementales ont un impact plus significatif sur les enfants que sur les adultes en ce qui concerne la persistance de certains effets sur leur santé tout au long de leur vie. Par exemple, la pollution de l’air peut entraîner un retard dans le développement pulmonaire des enfants. Il est crucial de garantir que la santé des enfants nés aujourd’hui ne soit pas compromise par le changement climatique et la pollution. Pour cela, nous nous engagerons à investir de manière importante dans des politiques visant à corriger précocement les inégalités de santé chez les enfants, en mettant l’accent sur les cinq premières années de leur vie. Cela comprendra notamment des services de santé infantile et scolaire accessibles à tous les enfants, offrant un suivi médical simple et gratuit.
Construire une mobilité inclusive pour la jeunesse
Nous aspirons à instaurer une mobilité inclusive pour les jeunes tout en promouvant les modes de transport durables. Dans cette optique, nous prévoyons de mettre en place progressivement la gratuité des transports en commun pour les jeunes de moins de 26 ans à travers la création d’un « Pass Jeunes ». Étant donné que 27% des 17-29 ans vivent en milieu rural en moyenne, nous nous engageons à garantir un accès équitable
à la mobilité pour tous en investissant dans les transports en commun, assurant ainsi des liaisons régulières tant en milieu urbain que rural. Nous envisageons également d’offrir des subventions financières pour faciliter l’accès aux services de transport à la demande et pour encourager l’achat de vélos ou d’autres moyens de déplacement écologiques. Aussi, nous établirons un tarif train privilégié pour les jeunes de l’Union européenne.
Pour un lycée – université européenne et un lissage des diplômes
Nous évaluerons de manière critique les changements apportés au lycée et au baccalauréat en collaboration avec tous les intervenants concernés. Nous nous engageons à maintenir un baccalauréat national reconnu de manière égale. À l’instar de l’enseignement supérieur, nous œuvrerons à renforcer la coopération européenne en matière de validation des diplômes. Nous proposerons la création d’un portfolio de compétences européen mettant en valeur, au-delà des matières spécialisées, les compétences en communication orale et la collaboration. Pour qu’un diplôme français soit l’équivalent d’un diplôme dans n’importe quel autre pays membre de l’Union Européenne, ce qui permet d’encourager l’emploi européen. Une année en université européenne alimente l’enrichissement intellectuel (langue, autre culture sociétal, autre vision de la thématique étudiée), ce qui augmente la qualité des enseignements.
Donner toute leur place aux jeunes pour construire le présent
Avec la pandémie de Covid-19, les jeunes ont été confrontés à environ un an et demi d’isolement, ont souffert de conditions d’éducation altérées et ont rencontré des difficultés accrues pour entamer leur vie professionnelle. Un nombre croissant d’entre eux ont été confrontés à la précarité, se retrouvant parfois contraints de recourir à des distributions alimentaires pour se nourrir, sans bénéficier d’un filet de sécurité sociale. Ainsi, il faut que les services sociaux, les médecins et la justice soient plus sensibles aux problématiques des jeunes. Nous soulignons l’importance fondamentale du droit à l’avenir dans le cadre de nos engagements écologistes. La transition vers une société écologique doit également être une transition éducative, visant à promouvoir une cohabitation harmonieuse avec les autres êtres vivants et à préserver les ressources de notre planète. Il est impératif de donner aux jeunes générations toute leur place pour s’épanouir, contribuer à façonner le présent et tirer parti de leur richesse de connaissances.