« Je dois bien être le seul politique à connaître autant les gares », lâche l’élu d’opposition au conseil municipal de Nice et responsable de l’Office environnemental régional de proposition et d’action, créé après le soutien de Jean-Marc Governatori à Renaud Muselier entre les deux tours des dernières élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour la quatrième fois, Jean-Marc Governatori va prendre la tête de la liste Écologie au centre aux prochaines élections européennes qui auront lieu le 9 juin 2024. Avec 5.000 militants revendiqués, sans député, ni mairie, le parti se veut un contre-emploi d’Europe écologie les Verts. « Ce parti sabote l’écologie en ne s’adressant qu’à l’électorat de gauche alors que l’écologie doit être transversale, lâche l’élu niçois. Ecologie au centre n’est ni Macron, ni Le Pen ni Mélenchon. Nous étions favorables à la loi Darmanin sur l’immigration car elle était à la fois ferme et douce. »
Végétarien, cet ancien chef d’entreprises se consacre désormais à la politique. « Je suis pour une autonomie alimentaire et énergétique des 242 régions de l’Europe. La voiture électrique est une aberration écologique au niveau des batteries alors qu’il faudrait changer les moteurs des voitures pour qu’elles fonctionnent à l’agrocarburant, à base de déchets verts et d’algues, tout comme il faut développer le covoiturage. Le permis à 17 ans va aussi mettre 800.000 véhicules sur le marché… »
Par François Lesbre
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