Franck Besombes, candidat déclaré à droite en vue des municipales à Brest en 2026, devrait pouvoir compter sur le soutien d’Écologie au Centre, le parti de Jean-Marc Governatori.
Ça bouge lentement mais sûrement à droite à Brest. Alors que le maire de Gouesnou, Stéphane Roudaut, n’a toujours pas annoncé sa candidature, mais a déjà les faveurs des Républicains et Horizons, et alors que Bernadette Magron, cheffe de l’opposition à la ville depuis deux mandats, renonce à l’annonce de son retrait, Franck Besombes, seul candidat officiellement déclaré de ce côté de l’échiquier politique, poursuit son bonhomme de chemin.
« La même vision sur l’écologie »
Le soutien de VIA, le parti démocrate chrétien ancré localement par Christophe Monnier, lui était déjà promis. Et ce week-end de juin 2025, lors d’une visioconférence, le candidat de « Un Pont avant » a eu un entretien avec Jean-Marc Governatori, président d’Écologie au Centre. Celui qui entend défendre la candidature de Christian Estrosi dans son fief de Nice (Alpes-Maritimes) a prévu de soutenir une dizaine de villes en France : Écologie au Centre présentera sa propre liste dans une quarantaine de villes, et soutiendra un candidat déjà déclaré dans une soixantaine d’autres.
C’est précisément cette seconde catégorie qui s’applique à Brest. Interrogé, Franck Besombes reste encore prudent, même s’il estime être en bonne voie d’un accord : « On a la même vision de l’écologie, qui ne doit pas être punitive, mais plutôt fondée sur la raison et la pédagogie. Leur programme est nourri de valeurs similaires aux nôtres », avance-t-il. S’il ne l’a pas encore signé, Jean-Marc Governatori n’a pas démenti l’avancée positive, expose-t-il.
Geneviève Henry approuve
Cette alliance en construction n’est pas pour déplaire à la Brestoise Geneviève Henry, ancienne élue départementale d’Écologie au Centre. « L’écologie sera au cœur du programme de Franck Besombes, mais sans dogmatisme ni volonté punitive. Je crois en sa vision de nous rendre notre qualité de vie, mais sans promesse lunaire. Chez lui, il n’y a pas d’ambitions démesurées et coûteuses, mais du bon sens », flatte-t-elle.
Franck Besombes faisait aussi partie des 2 500 signataires de la pétition qu’elle avait lancée contre la fermeture du lycée de Saint-Marc. « Ces menaces sur les services publics, et notamment les lycées indépendants à remplacer pourtant l’homme par des algorithmes, j’y suis résolument opposé. Je pense que faire de la politique, c’est d’abord redonner du sens à l’action », conclut celui qui devrait s’offrir une place de choix sur la liste en cours de construction.
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