Conseiller municipal écologiste à Nice (Alpes-Maritimes), Jean-Marc Governatori sera la tête de liste des Écologistes au centre, aux élections européennes du 9 juin 2024. Il était de passage à Deauville, lundi 8 avril, pour rencontrer ses équipes du Calvados.
Jean-Marc Governatori, tête de liste des Écologistes au centre aux élections européennes du 9 juin 2024, a lancé officiellement sa campagne, samedi 6 avril, à Paris, où il avait réuni une centaine de cadres de son parti. Il était de passage à Deauville, lundi 8 avril 2024, pour rencontrer ses équipes du Calvados. Il a « bon espoir de réaliser les 5 % lors des élections de juin », pour être élu député européen.
« L’écologie doit parler à tous les électeurs »
Son parti, qui a changé plusieurs fois de nom depuis sa création en 2004 (La France d’en bas, puis Alliance écologiste indépendante), compte, selon ses dires, « 1 000 militants. On est présent dans tous les départements ». Il n’est pas à confondre avec les Écologistes, anciennement Europe Écologie Les Verts (EELV). « L’écologie n’est pas de gauche. Nous sommes des écologistes centristes. L’écologie doit parler à tous les électeurs. Nous ne sommes ni pour la croissance, ni pour la décroissance mais pour l’activité humaine compatible avec la biosphère. Notre priorité est le plein-emploi et la pleine santé. »
Il adresse d’ailleurs une pique aux élues des Écologistes, Sandrine Rousseau, Marine Tondelier et Marie Toussaint, tête de liste aux Européennes : « Elles sabotent l’écologie politique. Je les connais, ce sont des copines, mais elles racontent des bêtises chaque semaine. » Sa priorité est d’atteindre « l’autonomie alimentaire et énergétique dans chaque région d’Europe, qui en compte 242 ».
Installer des Maisons de semences par région
Pour y parvenir, il propose d’installer « des Maisons de semences, où on stocke les semences par région, comme ici en Normandie, afin de ne pas être dépendant de multinationales ».
Autre proposition phare : « Stopper cette folie de la voiture électrique à cause de la production et du retraitement de la batterie. Nous sommes pour l’électrique mais pour les véhicules légers, comme des trottinettes et des vélos, ou lourds comme les trains et les bus. Pour les autres, il faut adapter les moteurs pour accepter les agrocarburants, algues ou déchets verts, pour ne plus utiliser d’énergie fossile. »
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